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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 15:01

puerto shery 050DF2_0482-2-.jpgDave-20FLETCHER_9083.jpgVoici quelques exemples de départs un peu chauds!

Il y a tellement de choses à penser pour effectuer une régate qu’il convient de hiérarchiser les nombreux éléments à prendre en compte pour ne pas disperser son attention.

Exemple sur la Finale samedi à Angoulins.

Conditions 8/12 nds de vent assez stable montant progressivement avec le thermique et tournant un peu à gauche +( effet de site à la pointe ?), clapot et courant montant 1h30, descendant 1h30.

Parcours : Grand avec ligne de départ plutôt neutre et pas très grande.

Priorité dans ces conditions : Aller vite= vent frais au départ (il y a peu à gagner et à prendre des risques au départ car le parcours est grand)+peu de virements car le vent est stable+aller dans des zones où le vent semble plus fort et le courant favorable+se concentrer sur sa vitesse sa relance(pumping) comparer son cap avec les autres. Quand le courant s’inverse (la dernière manche) le clapot augmente, on est poussé sur la ligne (rappel Général), attention aux sorties de cadre.

Dimanche :

Conditions : Vent de terre 8/15nds irrégulier (oscillant) avec effet de côte (falaise à la bouée n°1 et « vallée » entre la n°1 et n°2), mer plate courant faible et latéral pas gênant.

Parcours comme samedi.

Priorité dans ces conditions :

 Regarder le vent (les risées, le relief) et tenter d’éviter les trous de vent, éviter les « refus* » du vent (*quand le vent qui tourne vous empêche de remonter au vent). La vitesse n’est plus primordiale, il faut aller au bon endroit. Cela est valable au départ où le vent peut changer dans les 30 secondes. Si on s’en rend compte, se laisser glisser en bout de ligne, si on voit que le vent tourne à gauche (ce qui est arrivé au moins 2 fois sur les 3 départs) et au contraire rester pas trop loin du comité si le vent reste à droite. (On se rend compte des rotations du vent si on ne peut plus atteindre directement la bouée de départ, c’est que le vent a tourné à gauche).

Avoir du vent frais (si on a des concurrents qui vous font des vagues et vous déventent, on ne « sent* » plus le vent ) (*Pour « sentir » le vent il y a plusieurs techniques : 1 sensation, je ralentis, j’ai moins de pression dans les mains si le vent refuse. 2 Vision si je n’arrive plus à serrer le vent  vers mon repère à terre (maison, arbre…) Ou si je suivais un adversaire 100m devant et que je me retrouve sous son vent, c’est que le vent refuse.)

Mais on ne peut pas virer de bord à chaque fois que le vent refuse (à chaque fois qu’on perd de la vitesse et qu’on ne cape plus), car le vent est tellement changeant qu’il faudrait virer 20 fois et que le temps de virer, le vent peut encore rechanger ! On va donc tenter d’observer les risées, si le vent refuse, mais qu’on se dirige vers du vent plus fort, on continue. Par contre, si ça refuse et que devant soi le vent semble mou et que les concurrents devant vous semblent ralentis, alors ok on vire. En tout, on pouvait virer de 2 à 5 fois maxi dimanche, il faut donc parfois accepter de naviguer pendant 1mn dans du vent pourri pour aller chercher une risée. A l’approche de la bouée au vent, sortir un peu du cadre évite de rater la bouée si le vent tourne encore (plus on est près de la bouée et de la côte, moins le vent est stable). La « vallée » à gauche du parcours semblait mieux ventée en général que la partie droite sous le vent de la pointe (falaise de calcaire blanche).

DF2_0478-1-.jpg

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